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OGM La présidence néerlandaise de l'Union plaide pour une approche "positive"

NOORDWIJK (Pays-Bas), 6 sept 2004 - La présidence néerlandaise de l'Union européenne a plaidé lundi pour une approche "positive" à l'égard des OGM, à la veille de l'adoption attendue à Bruxelles d'un projet controversé de législation fixant à 0,3% le seuil d'OGM autorisé dans les semences classiques.

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"Nous pensons que ce n'est pas aussi dangereux que ce que pensent beaucoup de gens", a déclaré le ministre néerlandais de l'Agriculture Cees Veerman, en marge d'une réunion informelle avec ses homologues de l'UE à Noordwijk (ouest des Pays-Bas). Refusant de se prononcer avant mercredi sur le projet de directive sur la présence accidentelle d'OGM dans les semences, que la Commission européenne devrait entériner mercredi, M. Veerman s'est néanmoins dit "positif en général" à l'égard des organismes génétiquement modifiés.

Le projet, qui prévoit que les semences classiques de maïs et colza puissent contenir jusqu'à 0,3% de semences transgéniques sans que cette présence soit mentionnée, est en retrait par rapport à un précédent texte qui proposait aussi un seuil de 0,5% pour la pomme de terre, la betterave et le coton. Mais il reste contesté notamment par la Fédération mondiale de l'agriculture (IFOAM), la principale fédération d'agriculteurs italiens Coldiretti, ainsi que par les écologistes de Greenpeace.

Ces derniers estiment qu'avec une limite fixée à 0,3%, les agriculteurs et l'industrie agro-alimentaire auront le plus grand mal à éviter que leurs produits finis ne contiennent pas plus de 0,9% d'OGM, le seuil maximum au-delà duquel la présence d'OGM doit être signalée aux consommateurs.


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